Je ne me suis pas réveillée un matin en me disant que j’allais écrire un best-seller. Je voulais juste éprouver ma capacité à développer une idée sur plus de deux pages. Je n’avais pas la prétention d’éditer quoi que ce soit !
Partager mes histoires
Quatre-cent-deux pages plus tard et un travail de réécriture colossal (je n’avais au départ qu’une centaine de pages et aucun dialogue), je me suis attachée à mes personnages. Sans être incarnés, ils ont une réelle existence pour moi, en tout cas assez pour que je me sois lancée dans une série concernant mon irrésistible et torturé lieutenant Hugo Scaralèse. Autant vous dire que je brûle désormais de partager mes histoires.
Une envie de liberté
Je ne me suis probablement pas assez accrochée pour trouver un éditeur classique. Je me suis contentée d’envoyer le manuscrit de l’Insane aux maisons qui éditent mes auteurs préférés et qui acceptent les envois numériques. Étrangement, les grandes maisons de l’édition ne sont pas majoritaires à l’accepter.
Pour être honnête, j’ai surtout commencé à travailler sur ma couverture et réalisé que je n’aurais pas cette liberté, ni probablement celle de choisir le titre de mes livres avec un éditeur, que je perdrais mes droits sur mes histoires, que je devrais accepter de modifier certains passages, voire certains traits de caractère de mes personnages pour les rendre conformes à une ligne éditoriale.
Amazon KDP
J’ai alors entendu parler du programme KDP d’Amazon et compris que même les grandes maisons d’édition utilisent sa plateforme de vente de livres en ligne. Et à ma grande surprise, si Amazon permet la vente d’e-books, il permet aussi d’éditer des versions papier (relié et broché) ! Et je sais à quel point nombreux sont encore ceux qui préfèrent lire sur du papier !
J’avais trouvé ma solution.
Au plaisir de répondre à vos questions.
Marie IonnikoffAuteure
Juriste de formation et auteure de L'insane, un thriller judiciaire et psychologique disponible en broché et ebook sur Amazon